L'histoire de Faumont en images
Les origines de Faumont
Faumont fait partie de la Pévèle. Aussi, bien avant la création de la commune, faut-il rechercher les origines de celle-ci dans l’histoire du Pévèle.
Au VIe et VIIe siècle « la Pévèle » n’est qu’un Fief sous l’autorité d’un comte représentant le pouvoir royal.
Le premier acte signalant le PAGUS PABULENSI (la région du Pévèle actuel) date de 847. En 871, Charles le Chauve, par diplôme, donne à la Pévèle le titre de comté, subdivision du PAGUS TORNACENCIS (Tournai)
Au IXe siècle, dans le comté du Pévèle, il y a les domaines immunitaires des abbayes (Marchiennes, Saint Amand ,Cysoing.)
Au Xe siècle, on assiste à la mainmise des comtes de Flandre sur la Pévèle, notamment par Arnould le Vieux en 952.
A sa mort en 954, il y a crise de l’état Flamand. La principauté Pévèloise est menacée de dislocation. Elle est isolée des grandes Abbayes (absence de routes) et couverte de forêts et de pâturages. On va y assister au développement d’une féodalité locale. Celle-ci va se poursuivre jusqu’au XIVe siècle, époque à laquelle on retrouve sur la carte le morcelable qu’à entraîné la création des différents fiefs.
Il y avait la seigneurie de la Vacquerie, au-delà du courant de Coutiches qui sert de limite. Cette seigneurie dépend du fief de Mons en Pévèle. Il y avait la seigneurie de la petite Vacquerie, fief de Moncheaux. Celle-ci s’étendait de l’autre côté du courant de Coutiches de part et d’autre de la voie menant de Moncheaux à Mons en Pévèle. Il y avait la seigneurie de Fromont ou FROIDEMONT, qui était dépendante du fief de Moncheaux. Elle était enclavée entre la seigneurie de Moncheaux et celle de la petite Vacquerie. Il y avait enfin la seigneurie de la grande Vacquerie, dépendant du fief de Coutiches. Cette seigneurie s’étendait à l’est du fief de Fromont et de la petite Vacquerie, entre le courant de Coutiches et les bois de l’Abbaye des Prés.
Si l’on essaye de calquer ce découpage des seigneuries du XIVe siècle sur une carte des communes actuelles, il semble que Faumont fut créée sur le territoire de la seigneurie de la Grande Vacquerie, la seigneurie de Vacquerie correspondant à peu près au territoire actuel de Secmont. Celle de Fromont, au hameau de la rue. Et celle de la petite Vacquerie allant du Gorguechon vers Moncheaux. Ces différentes seigneuries se seront disputées et réparties entre quelques familles dont la plus ancienne est celle de Bersée. On retrouve en 1293 un Amaury de Bersée, seigneur de Bersée et de Fromont. Lui succède Jehande Bersée en 1362, le 11 janvier exactement. Le seigneur de Fromont, Jacquemaire de Auby, dit Marquette, donne aux religieuses de Flines une masure et un bois situés à la Grande Vacquerie, de la contenance d’un donniez environ. Au XIVéme siècle cette région voit se développer la culture du blé, de l’avoine et des petits pois. Mais elle demeure surtout une zone de forêts où prédominent les bûcherons et les marchands de bois.
En 1379 Jehan de Bersée, dit Motoul, est seigneur de la Grande vacquerie
Fin XIVe siècle apparaissent les familles Vion.
Ce n’est qu’au début du XVe siècle que l’on trouve trace de Faumont
La famille de Bersée étant seigneur de (Le Croix) à Faumont. Cette notion de (LeCroix) est-elle issue de l’implantation des religieuses de Flines en 1362 ?
Ne fut-ce qu’un simple calvaire au départ ? Toujours est-il que plus tard, on vit s’y édifier un monastère, dépendant de l’abbaye de Bourbourg. On retrouve, en 1449, un Bauduin Le Robert, seigneur de Fromont, qui était aussi procureur des religieuses de Bourbourg à Faumont.
Marc le Robert, dit de Faumont, parce qu’il y était né -vers 1461, épousa en 1483 Jehanne Muret, native de Douai dont le père était échevin. Marc le Robert fut reçu bourgeois de Douai le 14 janvier 1484 et devint échevin à son tour. On le rencontre en 1505, bailli de Faumont pour l’Abbaye de Bourbourg. La fin du XVe siècle verra se développer l’élevage (ovins, bovins, chevaux). On note l’absence de vergers.
On note aussi à cette époque la décadence de la famille de Bersée. Ainsi Pierre IV de Bersée devint semble-t-il laboureur à Faumont.
Mais le Faumont dont on vient de retrouver l’origine n’est toujours pas une commune à part entière. Ce n’est qu’un lieu dit de la seigneurie de la GRANDE VACQUERIE, dépendant du fief de Coutiches. Il le restera longtemps, devenant par la suite un hameau de la commune de Coutiches.
Ainsi de 1650 à 1690 Jean Blauwart sera curé de Coutiches et Faumont. Ce n’est que par la suite que Faumont deviendra une commune à part entière.
Faits historiques
1281 les dames de Bourbourg se font confirmer par le comte de Flandre leur juridiction de Faumont, hors les quatre articles appartenant à la haute justice.
Faumont n’était qu’une dépendance de Coutiches. Erigée en paroisse et commune, l’an 1830
Hameaux et lieux-dits Gorguechon, la grande Vacquerie, la Catoire, la Quennerie, le Boujon, l’Artois, le Berquin, Les Hauts - Aulnois des Dames.
La naissance de Faumont
Faumont naquit en l’an 1110 dans un texte officiel de Robert II Comte de Flandre. Notre village a aujourd’hui 900 ans.
La commune de Faumont a été créée par une ordonnance royale de Charles X le 18 avril 1830.
Auparavant attachée à la commune de Coutiches, elle devient le 24 mai 1830 une nouvelle commune indépendante.